DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

Publié le par Guillaume

Contribution à développer.
1-la démocratie participative ne devrait pas exister
Dans le pays démocratique des droits de l'homme, la démocratie ne devrait pas avoir besoin de démocratie participative. C'est la démocratie toute court, ou plutôt pleine entière qui devrait être le dispositif républicain de toutes nos institutions.
Elle se fonde sur le principe rousseauiste du peuple souverain qui mandate des représentants élus qui devraient être "au service" des citoyens.
2-Mais la démocratie participative apparait une alternative indispensable à la crise de la démocratie représentative
Si la démocratie participative apparaît comme une nécessité, c'est que la démocratie représentative s'est progressivement dans l'histoire construite, institutionnalisée, instituée comme pouvoir, au-dessus du peuple souverain. On connaît toutes les dérives de la démocratie représentative qui font aujourd'hui crise.
La démocratie participative apparaît comme une réapropriation citoyenne indispensable du débat politique sur la "chose publique" qui a été spoliés par le(s) Pouvoir(s).
3-La démocratie participative constitue surtout un contre pouvoir
C'est probablement face à la défection du politique et du débat politique au profit de l'idéologie et du pouvoir libéral, que la démocratie participative trouve ses nouveaux fondements. Elle vise à redéfinir le rôle du politique et à réhabiliter la démocratie pour en faire l'exercice central des choix de société et de mode de vie, que ce soit à l'échelle locale ou globale.
Il s'agit de réinventer de nouvelles formes de pratiques politiques citoyennes pour lutter contre les pouvoirs totalitaires du marché et de son idéologie libérale.
4-La démocratie participative devrait être institutionnalisée
S'il existe des dispositifs de droit qui prévoit la participation citoyenne dans le processus de décision politique (concertation, enquêtes publiques, …), force est de constater qu'elle sont galvaudées par les pouvoirs politiques. S'il existe de nombreuses expériences et pratiques de démocratie participative, force est de constater qu'elles sont des exceptions d'hommes ou d'équipes, trop territorialisées ou sectorialisées.
La démocratie participative devrait être institutionnalisée pour être un mécanisme démocratique clef, adapté selon des échelles et les politiques territoriales.

Publié dans REPRESENTATIVITE

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L
<br /> <br /> Bonjour Guillaume,<br /> <br /> Je t'invite à parler de cela sur le portail de démocratie paticipative du parlement<br /> <br /> www.cyberparlement.com<br /> <br /> <br /> <br />
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J
http://julienlefort.canalblog.com/tag/Politique%20Julien%20Lefort%20Crise%20D%C3%A9mocratie%20Participative%20Argent%20/p10-0.htmlL'idée est de faire participer les organismes représentatifs (associations, syndicats etc) à la démocratie : C'est pour cela que je développe l'idée de démocratie participative d'organismes représentatifs
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E
Voici notre démarche participative locale en préparation des municipales sur Jarville-la-Malgrange... de quoi mutualiser...<br /> "Une grande première sur Jarville : le lancement d’une campagne participative<br /> Pour en savoir plus, connaître notre actualité, poster un commentaire, recevoir notre newsletter :http://jarville-citoyenne.over-blog.com/<br /> Pour répondre en ligne ou par mail :http://jarvillecitoyenne.neuf.fr/"
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P
bonjour démocrate,<br /> je suis d'accord avec le fait que la speudo "dem part" de Ségo a fait énormémént de mal à l'embryon de véritable démocratie participative que nous étions en train de mettre en place.<br /> idéologiquement,je suis proche des anti-libéraux,<br /> MAIS,<br /> la démocratie participative ne doit pas non plus être confisquée par nous comme un moyen de pression soit-disant "démocratique" dans le rapport de force qui nous oppose au système en place et à certains élus qui le soutiennent.<br /> la démocratie participative doit rester avant tout un outil de dialogue,de réflexion,puis d'action collective de l'ENSEMBLE des composantes de la population(pauvres-riches,droite-gauche etc...)<br /> tu as dû lire le reproche que je fais aux élus PS:l'appropriation sans vergogne.<br /> je refuse de tomber moi-même dans ce piège<br /> car c'est un piège.<br /> on s'est fait avoir une fois,<br /> maintenant,il faut des GARANTIES<br /> quelles sont les garanties que tu proposes?<br /> pascal
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D
Bonjour,Nous souhaiterions  un contact pour elaborer la democratie participative sur notre liste de discussionhttp://groups.google.com/group/democraties-participatives?hl=frPour en discuter:Eléments  pour un appel « Appliquons la démocratieparticipative! » la démocratie unitaire ne fonctionne plus dans les urnesimposons la démocratie participative dans les faits!Introduit récemment comme élément centrale de la campagne deSégolène Royale pour les présidentielles 2007. La démocratieparticipative est devenu un enjeu électoral. Indépendamment,de cette échéance électorale à court terme, et pour donner unsens  concret à la démocratie participative, il devientnécessaire de se ré-approprier l'initiative, en créant descomités de propositions et d'élaborations de politiquessociales et économiques et redonner la parole aux populationsqui ne se retrouvent plus dans les différentes composantespolitiques qui ont déçus en n'appliquant pas leurs promessesélectorales et ainsi répondre aux demandes légitimes desadministrés comme de faire appliquer leur droit d'obtenir un emploistable et rémunérateur, un logement, un service public pourtous..... Mais, l'application d'une démocratie participativedoit aussi permettre de rassembler et d'exprimer de nombreusesaspirations et réalisations directes des administrés.  ladémocratie participative dont les premières applicationsmédiatisées ont été introduites en région Poitou-Charentesdevraient représenter un lieu de rassemblement des initiativesindividuelles et collectives, un lieu de collecte des cahiersde doléances... De nombreux exemples de démocraties participatives peuventêtre apportés au niveau local, départemental, régional,national...Nous devons poser la question  dequelle démocratie participative parlons nous?« La question principale que posent les conseils de quartiers(et plus largement les dispositifs de démocratieparticipative) est celle de l'acceptation par les élu-e-s dela remise en cause du caractère absolu de leur pouvoir. Ladémocratie participative ne peut en effet avoir d'intérêt quesi elle s'inscrit dans une démarche de co-élaboration entreélu-e-s et citoyen-ne-s, sans la prise en compte du fait quechacun est porteur d'une expertise.Partant de ce principe, les instances de démocratieparticipative, à condition qu'elles soient ouvertes etaccessibles, doivent se généraliser à toutes les échellesadministratives ».La démocratie participative à notre époque n'est donc pas à reduireà une democratie élective et ne correspond pas à la democratieparticipative que les medias présentent comme des  debatsparticipatifs de la campagne présidentielle de Ségolène Royalau contraire , la démocratie participative est une structurepour s'organiser à la base et appliquer les orientations descomités  comme au Vénezuela ou le président Hugo Chavez àporté la révolution Bolivarienne avec 18000 conseils communaux qui ont reçu1 milliards d'euros ou comme en Bolivie avec la formationd'une assemblée constituante...C'est pour cela que nous devrions parler de « démocratiesparticipatives » et élaborer avec les comités  denouvelles stratégies unitaires de mise en place des comités de« démocraties participatives à tous les échelonsadministratif. S'emparer de cette stratégie unitaire pourélaborer notre politique anti-libérale s'est redonner un sensà notre combat et permettre le regroupement de la mouvance« alternative », tout en répondant aux  besoinsorganisationnels des prochaines échéances électorales - là, ounous n'obtiendrons pas l'unité des appareils politiques, - làou nous n'obtiendrons pas la présence d'un candidat  à noscouleurs- notre participation sera effective et notre actioncrédibilisée.Sur la forme des comités de “democratie participative”:Nous devons respecter l'indépendance et le fonctionnement démocratique de ces comités. Afin, de favoriser l'expression libre des citoyens et la participation des associations, des syndicats,... qui tiennent à leur indépendance, mais souhaitent questionner et influencer les élus, et la vie politique locale. Ainsi, malgré les divisions existantes, nous pouvons organiser localement des “débats participatifs” qui rassemblent sur des sujets délaissés par nos élus mais majoritairement soutenus par l'opinion publique et les mouvements anti-libéraux. Sur le fond, les comités de “democratie participative”:doivent pouvoir s'emanciper de la représentation médiatiser de l'organisation de débats participatifs de la campagne présidentielle de Ségolène Royale. pour donner un sens concret à la démocratie participative, il devient nécessaire de se ré-approprier l’initiative, en créant des comités de propositions et d’élaborations de politiques sociales et économiques. Conclusion: La démocratie participative à notre époque n’est donc pas à reduire à une démocratie élective.La légitimité de l'existence de comités de démocratie participative s'exprime dans les textes de loi, mais aussi dans la parole de l'ensemble des candidat-e-s des présidentielle 2007 qui engagent par extension les grands partis. La signature par Nicolas Sarkozy du pacte écologique de Nicolas Hulot nous fournit un chèque en blanc et légitime notre action pour dénoncer et imposer l'application d'un contrat, d'un pacte dont la proposition N°4 (immédiatement applicable dès l'entrée en fonction du président de la république) est de “systématiser les procédures de démocratie participative”.
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